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Résumé :
L'objet de la thèse est d'identifier les obstacles à l'appropriation d'un ERP dans une grande entreprise pétrochimique. Le cadre théorique mobilisé se situe dans le courant structurationniste et se propose d'articuler les travaux de Giddens, d'Orlikowski et aussi ceux de DeSanctis et Poole. Ainsi, nous sommes amenés à intégrer la technologie au sein de ce que Giddens appelle le structurel qui renvoie aux règles et ressources impliquées dans la production et la reproduction des systèmes sociaux. Celui-ci possède des propriétés « contraignantes » bloquant le processus d'appropriation d'un outil de gestion de type ERP. Ce travail prend la forme d'une recherche ingénierique basée sur une méthodologie qualitative que l'on peut qualifier de méthode mixte. In fine, nous adoptons une posture constructiviste. Notre investigation empirique s'intéresse à une grande entreprise de forage ayant adopté un ERP et connaissant des difficultés liées à l'appropriation de celui-ci, après six années de son implémentation. A partir d'une étude de cas, nous avons pu identifier un certain nombre de contraintes que nous appréhendons comme des contraintes sociotechniques. Celles-ci se traduisent par un ensemble de registres structurels qui influencent l'appropriation de l'ERP : les connaissances antérieures, la formation, la communication, la documentation et le contexte organisationnel. Enfin, nous proposons une piste managériale qui prend en compte le niveau d'interdépendance entre les registres structurels d'influence comme une condition dans la réussite des actions correctives visant à améliorer l'appropriation des usagers de l'ERP.
Mots clés : approche structurationniste, ERP (Enterprise Resource Planning), contraintes sociotechniques, registres structurels, interdépendance entre les registres structurels, méthodologie mixte
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